Les réseaux centralisés reposent sur une entité unique (une entreprise privée ou un gouvernement, par exemple) qui contrôle tous les aspects du réseau. Cette autorité a le pouvoir de censurer le contenu, de manipuler le flux de trafic voire de restreindre entièrement l'accès au système.
Tous ces facteurs signifient que l'utilisation d'un réseau centralisé exige que les utilisateurs fassent confiance à l'autorité qui en a le contrôle.
Dans les réseaux décentralisés, il n'y a pas d'autorité centrale, si bien qu'aucune entité n'a plus de contrôle qu'une autre. L'absence de point de défaillance unique signifie qu'ils sont beaucoup plus résistants aux assaillants, aux manipulations ou aux interruptions de service inattendues. Le pouvoir est réparti entre de nombreux participants, ce qui évite toute connivence ou conspiration, et garantit la sécurité du réseau sans qu'il soit nécessaire de faire confiance à une autorité centralisée.
Les blockchains, de par leur nature, sont de bons exemples de réseaux décentralisés. Aucun individu n'a le pouvoir d'affecter le système dans son ensemble grâce aux mécanismes de consensus (tels que ceux de type Proof of Work ou Proof of Stake) qui sécurisent et valident les réseaux.
Les réseaux décentralisés de blockchains sont donc l'infrastructure parfaite pour l'utilisation des cryptomonnaies, car elles peuvent être librement transférées, échangées ou investies sans qu'il soit nécessaire de faire confiance à une seule autorité centralisée.